Ils étaient poursuivis depuis plus d’un an devant le tribunal militaire de Yaoundé, pour leur implication dans les marches dites pacifiques organisées le 22 septembre 2020, par le MRC et interdites par les autorités camerounaises.
Ils sont plus d’une centaine de prisonniers d’opinion qui croupissent dans les geôles camerounaises, alors que de nombreuses voix s’élèvent pour exiger leur libération a moins de deux semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations de Football, que le pays va accueillir du 9 janvier au 6 février 2022..
La justice militaire camerounaise a eu la main lourde…7 ans d’emprisonnement ferme pour Bibou Nissack, le porte-parole de l’opposant Maurice Kamto, Alain Fogue, le trésorier et Me Awesum Mispa, présidente des femme du Mouvement pour la renaissance du Cameroun
D’autres militants de ce parti ont aussi écopé de 7 ans de prison ferme, tandis qu’une quarantaine de leurs camarades ont reçu des peines allant de 3 à 6 ans de prison ferme.
Ils étaient tous poursuivis depuis plus d’un an, devant le tribunal militaire de Yaoundé notamment, pour tentative de révolution, insurrection, rébellion, attroupement aggravé et défaut de carte d’identité..
Ils sont plus d’une centaine de militants et sympathisants de l’opposition qui croupissent toujours en prison au Cameroun, depuis les marches avortées du 22 septembre 2020, organisées par le MRC, et interdites par les autorités.
Ces condamnations interviennent alors que Maurice Kamto, le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, a récemment initié un mouvement pour obtenir la libération de tous ses militants encore emprisonnés, joignant ainsi sa voix à celles des organisations de défense des droits de l’homme qui n’ont eu de cesse de réclamer la libération de tous les prisonniers d’opinion, a moins de deux semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations que le pays va accueillir du 9 janvier au 6 février prochain.