Parmi les participants, L’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE), et selon Blondel Silienou, son directeur Exécutif, « l’objectif de cette marche est « de sensibiliser les communautés, les populations sur la nécessité de garder notre environnement sain, mais aussi d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur des politiques plus répressives en matière de gestion du plastique».
Lutter contre la pollution plastique, une urgence pour un pays comme le Cameroun, soucieux des questions de changement climatique. C’est pour apporter sa pierre à l’édifice que l’ONG « Game Changers » a initié cette campagne, qui devrait créer un déclic au sein des populations.
Beverly Ndefon, co-fondatrice et directrice de projets chez « Game Changers », soutient que cette activité de ramassage des déchets plastiques est une nécessité. « Elle permet non seulement de lutter contre la pollution de nos villes à travers la marche « Walk and Clean », mais elle permet également la création d’emplois jeunes en s’inscrivant comme une activité génératrice de revenus. Après le Cameroun, cette campagne ambitionne de s’étendre à travers plusieurs pays africains comme le Gabon et le Congo.»
« Namé Recycling », une entreprise de recyclage de plastique basée dans les villes de Yaoundé et Douala, qui propose des innovations comme des palettes en plastique a également participé l’opération « Walk and Clean ».
Certains artisans poussent l’imagination, en fabriquant des tables et des fauteuils avec des bouteilles plastiques. Une activité organisée en marge de la journée mondiale de la terre, habituellement célébrée le 22 Avril.