Une situation curieuse que traverse l’EPC c’est en ces termes qu’a qualifié le Révérend Tonye sur ce qui prévaut au sein de sa communauté.
L’histoire remonte au 12 janvier dernier alors que la 67ème assemblée générale se déroulait au consistoire de Makak.
“Les travaux ont été interrompus par l’autorité administrative de séant le 12 janvier 2024, pour motif de menace de trouble à l’ordre public alors que malgré les divergences de vue qui ne peuvent pas manquer entre les personnes qui marchent ensemble il n y avait ni clameurs, ni bagarres dans nos débats. Explique le modérateur du rassemblement querellé.
L’auteur de la procédure d’interdiction n’est autre que le Rev. Celestin ABESSOLO ZE, Secretaire General suspendu par le conseil général en Aout 2023 plusieurs faits lui étant rapprochés. Depuis lors, ce pasteur joue les troubles faits dans l’organisation de l’EPC. L’un de ses faits évoqués au cours de cette conférence est qu’après la décision le destituant, ce dernier a scellé les bureaux empêchant la préparation des documents relatifs à 67 eme Assemblée Général.
Nous avons entrepris des démarches administratives, pour que L’Eglise ait la possibilité de terminer sereinement ses travaux, notamment auprès du Premier Ministre chef du gouvernement, celui ci a donné des instructions allant dans le sens de l’encadrement de la bonne tenue de nos travaux. Ainsi le 13 février 2024 une délégation que je conduisais a été reçue par le MINATD. Et nous avions convenu de la reprise effective de nos travaux à Yaoundé la semaine d’après. Par ailleurs, du dépôt de la déclaration de réunion à la sous préfecture de l’arrondissement de Yaoundé 1er, contre délivrance de récépissé. À ma grande surprise le sous préfet a manifesté de la réticence à nous délivrer ce document.
Nous avons été une troisième fois convoqué par le MINATD et là bas des conditions nous ont été imposées en présence de nos frères de la partie dissidente. À savoir de reconnaître la personne du pasteur ABESSOLO comme S.G. de l’EPC, de changer l’ordre du jour initial de la 67 ème Assemblée. Générale, de ne pas autoriser la présentation des rapports du modérateur, du trésorier, des conseils généraux de l’EPC du fait que ces rapports relates des faits susceptibles d’entraîner des procédures judiciaires à l’endroit de certaines personnes parmi lesquels l’ancien S.G. et bien d’autres Malgré les concessions faites bien que contraire aux institutions de l’Eglise Presbytérienne Camerounaise nous sommes encore plus étonnés de voir sur les réseaux sociaux le matin du 22 février 2024 une décision du sous-préfet interdisant formellement la tenue à la paroisse ADNA de notre assemblée. Décision mise en application car ce jour là, la police s’est rendue sur à la paroisse ADNA et a dispersé toutes les délégations présentes venues prendre part à l’ AG. Nous pensons donc que l’EPC est victime d’injustice et d’abus de la part de certaines autorités administratives. Et aspirons simplement à une chose : continuer et terminer les travaux de la 67 ème Assemblée Générale débutés à Makak. Sans interférence, ni immixtion d’une quelconque autorité externe et dans le stricte respect des institutions, conformément aux instructions du premier ministre chef du gouvernement”
Il est urgent que se tienne cette 67 ème A.G. car pour l’heure ce sont les conclusions qui permettent à ses différents organes et les institutions à sa charge de bien fonctionner et surtout les 5 millions de fidèles que l’EPC compte servir de prier sereinement. C’est la toute première fois en 60 ans d’existence que L’Eglise Presbytérienne Camerounaise connaît une telle crise par rapport à la tenue d’une Assemblée Générale.