Le 20 avril 2011, la jeune fille issue d’un milieu défavorisé accouche d’une jeune fille a l’hôpital gynéco obstétrique de Yaoundé. Un bebe place sous couveuse, qu’elle ne reverra jamais. Elle affirme mordicus que son enfant a été volé. Les circonstances de cette disparition restent encore non élucidées.
L’affaire fait le tour du monde, des politiciens et des ONGs s’en mêlent, mais ses larmes de détresse coulent en vain, jour et nuit. Elle se résigne pourtant a continuer de vivre, convaincue que son enfant est vivant quelque part au Cameroun.
Vanessa Tchatchou affirme même connaître avec certitude qui détient son enfant : une magistrate qui n’avait pu enfanter. Malgré cette déclaration, personne ne fait rien pour elle. Abandonnée à elle-même, Vanessa se résigne à reprendre ses études avec acharnement. Après de brillantes études en droit international, elle vient d’intégrer le barreau du Cameroun.
Elle se dit aujourd’hui heureuse de pouvoir désormais porter la voix des sans-voix. Après sa prestation de serment elle a promis sur sa page facebook « de se consacrer corps et âme a sa carrière avec passion et détermination, dévouée à atteindre l’excellence et à faire une différence ». La jeune femme se dit « prête à relever les défis et à apprendre de chaque expérience. Dites à notre fille que nous avons grandi d’un pas » conclu-t-elle.