Surtout dans une zone économique de six pays membres seulement comme la Cemac et si les enjeux du sommet sont élevés, comme ont semblé indiquer les organisateurs, en fait l’organisateur, le chef de l’Etat camerounais Paul Biya, lui-même spécialiste des absences à ces sommets par temps normal (sans pandémie du coronavirus) et qui a pourtant écourté son séjour privé en Suisse pour venir présider à partir de son bureau de Yaoundé les travaux de la session extraordinaire de ce sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Ses pairs de la sous-région, eux, n’ont d’ailleurs pas joué les sédentaires depuis le déclenchement de la crise sanitaire en début 2020. Alors, ils auraient bien pu s’asseoir autour d’une table et se regarder les yeux dans les yeux ce 18 août 2021, sous les ors du palais de l’Unité à Yaoundé. C’est vrai que le format d’un sommet en visioconférence aura au moins épargné aux Yaoundéens le traditionnel désagrément de la circulation bloquée dans la capitale toute la journée. C’est peut-être ça de déjà gagné