Il reprend notamment les propos du manager général de l’équipe du Zimbabwe, Wellington Mpandare, dans The Standard, journal édité à Harare : «Si le stade se trouve à 70km environ de l’hôtel que nous allons partager avec le Malawi, on a appris qu’il faut 1 heure 35 minutes pour y aller, voire 2 heures. Rester assis dans un bus pendant deux heures avant un match peut se révéler dangereux».
Et le président de la fédération malawite de football d’en rajouter une couche : «Il est important que la CAF regarde de plus près la qualité de l’hôtel. L’hôtel qui nous est réservé est en dessous du standing requis», clame-t-il à propos de l’hôtel Tagidor Garden situé à 50 km de Bafoussam et qui a pourtant été validé par la mission d’inspection de la CAF. Comment en serait-il autrement du reste, la norme de distance étant de 100Km entre le lieu d’hébergement et le stade de la compétition.
Sur le site de Bafoussam, deux hôtels ont été validés et réservés aux quatre équipes à raison de deux par hôtel : Tagidor Garden à Bangou et La Vallée de Bana dont le confort force pourtant l’admiration. Zimbabwe et Malawi, on peut les comprendre : ils ne sont pas des habitués à jouer la CAN. Mais ils doivent savoir que tout le monde est logé à la même enseigne dans ce genre de compétition, que l’on ne joue pas en sortant d’un palace paradisiaque. On leur souhaite d’organiser dans les prochaines années cette CAN à 24 pays participants et d’offrir à leurs hôtes des villes de province le confort 10 étoiles qu’ils peuvent brandir dans les leurs capitales respectives, Harare et Lilongwe.
E. G. S.