La mission nous dit-on, a été instruite par le chef de l’Etat Paul Biya. Le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh a débuté sa tournée le 16 octobre et l’a bouclée le 24 octobre dernier, au pas de course. Selon le discours officiel, Il était question de « s’assurer que ces infrastructures répondent au cahier des charges de la CAF afin de rendre fidèlement compte au président de la République de la situation réelle ». Pendant 9 jours, Ferdinand Ngoh Ngoh a passé en revue les infrastructures réalisées pour la compétition. Les infrastructures sportives, aéroportuaires, les hôtels qui abriteront les officiels et les équipes, ainsi que les structures hospitalières ont été retenues.
Il s’est rendu tour à tour à Douala dans le Littoral, à l’ouest dans la ville de Bafoussam, à Limbe-Buea au Sud-Ouest, à Garoua au Nord et Yaoundé dans la région du Centre. La mission est « une véritable campagne de communication autour de ce grand rendez-vous sportif et de promotion des différentes infrastructures construites sur chaque site de la CAN qui constituent un don de la présidence de la République à la jeunesse camerounaise et africaine», indique George Ewane, conseiller technique à la présidence de la République, dans n communiqué lu à la radio nationale. « L’intérêt de cette visite était de dire que le Cameroun est prêt. C’est une réalité qu’on à touché du doigt toute la semaine », justifie le journaliste français Philippe Doucet, qui faisait partie de la délégation du SGPR.
Pour l’ancien attaquant des Lions Indomptables Patrick Mboma, lui aussi memebre de la caravane du SGPR « le Cameroun est clairement prêt. On ne peut absolument pas prétendre le contraire en toute honnêteté ». Le coût des infrastructures réalisées pour la coupe d’Afrique des Nations, est évalué « à plus de 3.000 milliards de FCFA soit 4,5 milliards d’euros », renseigne Jean-Michel Nintcheu, un député du Social Democratic Front (SDF), un parti d’opposition.