Remplir les stades à tout prix ! C’est le leitmotiv du gouvernement camerounais depuis le 17 janvier dernier. Exemple à Yaoundé, alors que le Cameroun doit jouer contre le Cap-Vert à Olembé, le travail et les cours dans les établissements scolaires sont respectivement suspendus à 14h et 13h.
Au ministère de la Santé publique, les professionnels de santé ont investi l’esplanade du ministère pour des tests Covid-19 avant d’embarquer pour le stade dans 5 bus de 70 places chacun.
Ils sont massivement venus pour apporter leur soutien aux Lions indomptables. Dans le véhicule, les tickets d’accès au stade sont distribués. Comme le ministère de la santé, plusieurs départements ministériels, établissements secondaires, et communes se sont également mobilisés.
A 15 minutes de la rencontre, une marée humaine envahit les entrées du stade d’Olembé. Les forces de l’ordre déployées pour réguler le mouvement des spectateurs sont débordées. Les billets d’accès au stade et les pass sanitaires ne sont plus contrôlés .
Dans les gradins, la fête bat son plein, le stade est plein comme un oeuf contrairement à la deuxième journée lors du match Cameroun-Ethiopie.
Les chiffres officiels parlent de plus de 50 000 spectateurs dans cette cuvette de 60000 places. Un chiffre qui va bien au-delà de la jauge de spectateurs fixée par la Confédération africaine de football (CAF) qui veut éviter, à travers un protocole sanitaire strict à respecter, que les stades ne deviennent des clusters géants.
Elle est de 80% pendant les rencontres du Cameroun, et 60% pour les 23 autres pays participants à la 33ème Coupe d’Afrique des nations.