L’attaque attribuée a des hommes armés non identifiés arrivés à bord de deux véhicules a fait au moins neuf morts. Selon des témoignages recueillis sur place, les assaillants dont certains portaient des tenues militaires ont traités les populations de « pieds noirs » « traitres » selon l’entendement local. Les victimes étaient pour la plupart des serveurs du bar, des clients, et des moto-taximen.
L’attaque n’a pas encore été revendiquée, mais le mode opératoire laisse penser qu’il s’agirait de séparatistes armés, qui arboraient des tenues militaires, pour « masquer leur forfait », selon le colonel Cyrille Atonfack, porte-parole de l’armée camerounaise. Il ajoute que les assaillants « ont voulu agir en tenue militaire pour camoufler leurs crimes odieux, ou même pour essayer d’entretenir le flou sur les auteurs », il ajoute que les forces de défense et de sécurité vont traquer les auteurs de la tuerie.
L’insécurité qui règne dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est le fait du conflit armé qui oppose l’armée régulière aux milices séparatistes depuis 2017. Le conflit est le résultat de la radicalisation de revendications des enseignants et des avocats dès octobre 2016. Des revendications satisfaites par le gouvernement.