Malgré les deux réunions de conciliation organisées avec les autorités, les syndicats et les représentants du gouvernement, les pourparlers n’ont toujours pas abouti à un consensus.
Selon les syndicats, 60% des effectifs travaillant à temps partiel dans ces différents hôpitaux publics, n’ont ni salaire, ni contrat de travail, encore moins de sécurité sociale.
Pour Philippe Essomba, Kinésithérapeute et syndicaliste, la question de l’intégration de ces agents de santé, fait partie des 17 revendications formulées par les syndicats: « Nous avons essayé de contacter l’administration pour leur faire savoir ce qu’il en était de ces cas. Ils ont fait des promesses on n’a pas eu de concrétisation… Comme base syndicale, on a réclamé le mot d’ordre de grève et cette fois-ci, le mot d’ordre de grève ne sera ni levé, ni suspendu, tant que nous n’avons pas une décision concrète ».
La grève se poursuit donc et compte s’étendre à plusieurs autres formations sanitaires de la capitale camerounaise.