Sur le papier, l’infrastructure devait comprendre le stade Paul Biya d’une capacité de 60 000 places couvertes, deux stades d’entraînement de 1000 places chacun, un gymnase, des terrains de handball, basket-ball, un court de tennis, une piscine olympique, un hôtel 5 étoiles de 70 chambres, un centre commercial, un musée et un cinéma.
Après la phase de terrassement en 2014, les travaux proprement dits démarrent en mars 2016 et sont confiés à l’entreprise italienne Piccinni, pour un coût total, 163 milliards de Fcfa.
Après avoir promis de livrer le chantier en 16 mois, l’entreprise italienne qui n’aura pas pu tenir ses engagements selon les autorités camerounaises, sera mise sur la touche trois ans plus tard, au profit de l’entreprise canadienne Magil, qui promet de livrer l’infrastructure dans les délais, sous la pression des inspecteurs de la CAF.
Au lieu d’un complexe seul le stade principal pourrait finalement être inauguré le 2 septembre. A l’occasion du match Cameroun – Malawi, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, selon le ministre camerounais des sports Narcisse Mouelle Kombi.
Au final, ce chantier aura englouti jusqu’à présent, la rondelette somme de 220 milliards de francs cfa, et ce n’est pas terminé.
Un véritable gouffre financier, mais l’essentiel est peut-être ailleurs pour le gouvernement camerounais, organiser coute que coute cette coupe d’Afrique des Nations, pour les comptes il faudra repasser.