Le mouvement d’humeur du personnel qui réclame six mois d’arriérés de salaire, s’est déroulé devant le bureau du directeur des Ressources humaines: « Nous voulons nos quotes-parts et primes parce que c’est ce qui nous permet de tenir mais l’administration nous tourne en bourrique », a déclaré l’un des employés.
Selon la la journaliste Olive Atangana sur son Blog lurgentiste.com: « Le dernier paiement remonte au mois de février 2021. Ce matin (4 novembre : Ndlr), le chef service des affaires financières a payé les mois de mars et avril. Ce qui fait deux mois de quotes-parts, sans primes. Donc il reste à payer ceux de mai à octobre ».
Pour faire baisser la tension, le Dr Louis Joss Bitang directeur du CURY, a pris l’engagement dans une correspondance interne « d’apurer progressivement la dette intérieure». Des promesses et des engagements qui n’ont pas convaincu le personnel qui demande un plan d’apurement de ces arriérés.
« Nous ne pouvons pas faire grève parce que ce sont les urgences. Nous avons encore la conscience professionnelle mais c’est pénible parce que nous sommes perdus et ne savons vers qui nous tourner ni à quel saint nous vouer. Le ministre de la Santé publique était là il y a quatre mois. Il a dit qu’il allait s’occuper de cela. Mais rien ne change depuis lors », confie résigné un employé du Centre des Urgences de Yaoundé (CURY).